Il n'aura échappé à personne qu’une sécheresse nationale généralisée de plusieurs mois aura gravement perturbé la vie de nos lacs et de nos rivières.

Nous n'avons pas été épargné. Le lac de la Lande et la Seudre ont gravement souffert du manque de précipitions depuis le printemps dernier.

Exception confirmant la règle, le lac Raymond Vigne à Saint Palais s'est plutôt bien comporté tout au long de l'été.

Ces constats faits, il nous a semblé nécessaire d'envisager une politique de ré empoissonnement prudente et mesurée, dictée par les impératifs hydrologiques de notre secteur.

Sur la Seudre, fin octobre 2022, le débit était insignifiant – 40 litres/seconde.

Pour pouvoir espérer un retour à la normale et retrouver des conditions favorables au ré -empoissonnement, il faudrait pouvoir constater un débit de 800 litres/ secondes sur plusieurs semaines.
A l'heure où sont écrites ces lignes, nous en sommes loin.

Si la situation devait s'améliorer dans les prochaines semaines, et avant la mi-janvier, date au-delà de laquelle le transport de poissons de piscicultures n'est plus envisagé, nous ferions un ré-empoissonnement en gardons et perches (150 kg et 150 kg) sur le cours en amont de la Seudre, ainsi qu'à Gémozac (gardons).

Sur le lac Raymond Vigne, il a été constaté tout au long de la saison une belle population de gardons et de black Bass (avec quelques beaux spécimens) qui nous incite à ne pas introduire de poissons extérieurs, au risque de fragiliser l’équilibre existant.

Sur le lac de la Lande la politique d'agrainage hivernal sur trois ans, engagée l'an dernier, sera poursuivie cette année., aucuns effets indésirables n'ayant été constaté au terme de de la première année.